Philippe, Le Mari Candauliste Et Olga, LÉpouse Hypersexuelle (43) : LHypersexualité Selon Olga Ou Comment Vivre Son Hypersexualité ?
AVERTISSEMENT : comme annoncé, je publie le troisième et dernier volet de mes réflexions sur lhypersexualité ou plutôt sur mon expérience hypersexuelle. Comme promis, je reprendrai ensuite le cours « normal » de mes récits.
COMMENT VIVRE SON HYPERSEXUALITE ?
Cest sans doute la question essentielle, une fois que lon a pris conscience de son hypersexualité, que lon nest pas « comme les autres », que lon a des besoins beaucoup plus importants.
Le plus important est : comment assume-t-on, comment vit-on cette particularité dans son comportement sexuel ?
Une première réponse, qui constitue une impasse, consiste à refuser la situation, à considérer quil sagit dune addiction et, comme telle, de chercher à en sortir par tous les moyens, en estimant que cest possible, pour autant quon le veuille, quon sen donne les moyens et que lentourage pousse dans le même sens.
Ces tentatives de « sevrage » plus ou moins brutal représentent en réalité une vraie souffrance et supposent de fortes contraintes pour que ça « réussisse », au moins un certain temps. Cela peut aussi exiger un traitement médical lourd, chose que jai toujours refusée, mais aussi une surveillance étroite, car lautodiscipline ne suffit évidemment pas.
LIMPASSE DU « SEVRAGE VOLONTAIRE »
Jai déjà expliqué que les tentatives de « sevrage », donc de refus de son hypersexualité sont vouées sur la durée à léchec, avec des risques de « rechute » aggravée et incontrôlée. Cest en tout cas que jai constaté pour ce qui me concerne.
Cela est le cas y compris quand cette tentative provient de sa volonté personnelle, comme ce fût le cas après que Philippe soit rentré dans ma vie. Ce fût une longue période de près de sept ans, jusquà ce que je tombe dans les filets de Rachid en juillet 2007. Je pensais alors quen me stabilisant dans une relation de couple auprès dun homme que jaime, jallais changer de comportement, redevenir « normale » et fonder un foyer.
Cétait sans compter naturellement avec le candaulisme de Philippe, qui faisait tout pour que je rechute, parce quil voulait assumer enfin ce fantasme qui le poursuivait et qui avait brisé ses couples précédents, mais surtout parce quil pensait que lhypersexualité était dans ma nature et que je me rendais malheureuse en la refusant. Jai raconté dans différents récits comment il avait tout fait pour parvenir à ses fins, y compris en me poussant à ladultère dès la nuit de notre premier mariage.
Le comportement de Philippe a largement contribué à rendre impossible ma tentative den sortir envers et contre tout. Jai raconté comment il me poussait à porter des tenues hyper sexy qui avaient construit, chez nos amis, chez ses collègues, dans nos fréquentations, la réputation dune femme légère et, disons-le dune « salope ». Il y avait aussi, dans notre intimité, lévocation permanente de sa part de ses fantasmes envers moi. Ma tête disait non mais mes sens me poussaient à dire oui, comme je lai fait dans ce parking où, agressée par le concierge et son fils, javais fini par me laisser aller et à moffrir (voir récit numéro 6). Javais failli le faire également lors de la soirée chez Jean et Christine (récit n°7).
Si on ajoutait quà ce moment-là, Philippe, qui navait pas fait leffort quil fera par la suite, connaissait de fréquentes éjaculations précoces, on pouvait imaginer mon immense frustration, que rien ne pouvait apaiser, et surtout pas le plaisir solitaire. Seule mavait apporté un véritable apaisement ma rencontre avec Agun, mais elle fût, à ce moment-là, éphémère.
Javais lenvie permanente de me faire baiser par un mâle endurant. Cest dailleurs ce qui sest produit avec des inconnus lors du voyage à Rio (récit n°8). Javais alors commis cette folie parce que jen avais envie depuis si longtemps, trop longtemps, parce que cétait des inconnus, que mon instinct mavait fait comprendre quils sauraient me satisfaire et quen plus, étant inconnue dans cette ville étrangère je navais pas à me préoccuper pour ma réputation ou celle de mon couple.
Je sais aujourdhui que je suis « retombée » dans lhypersexualité, et de quelle manière, non parce que mon mari candauliste my poussait, mais parce que cétait inévitable. De retour de Rio, effrayée par ce que javais fait et les risques que javais pris, jai tenté une ultime résistance, en choisissant le repli sur moi, en cherchant à éviter les contacts. Le tsunami Rachid a alors tout emporté !
LAUTRE IMPASSE : LE SEVRAGE IMPOSE
Jai connu également cette expérience, qui correspond à la période où jétais en couple avec Hassan.
Hassan voulait absolument construire avec moi un couple classique.
Il simaginait quétant, et cétait en effet le cas, un amant exceptionnel dont les étreintes me brisaient de plaisir, il pouvait exiger que je me contente de lui. En même temps, il voulait que je rompe avec Philippe et mimposer son mode de vie, sa culture, faire de moi une épouse, et surtout une femme au foyer, quil comptait bien occuper avec tous les s quil comptait bien me faire au fur et à mesure que je me relevais de couche.
La situation était très différente de ce que javais connu avant 2007, puisque cette fois ce nétait pas de par ma volonté, mais jétais contrainte par un homme qui était devenu mon nouveau conjoint et pour lequel javais eu un véritable coup de foudre. Tombée follement amoureuse de lui, jacceptais sa volonté.
Jacceptais en réalité seuelement une partie de ce quil mimposait : navoir de rapport quavec lui. Il faut se souvenir combien cétait brutal pour moi, car cela mettait fin à une période de plus de deux ans et demi où Rachid mavait poussé à tous les excès et où javais connu un nombre incalculable damants. Cétait difficile, mais, je dois le reconnaitre, les ébats avec Hassan comblaient suffisamment mes besoins pour que ma frustration reste supportable. Ce que je ne pouvais accepter, était de renoncer à Philippe. Je prétendais aimer à la fois Hassan et Philippe.
Hassan, qui avait de moins en moins confiance en mes résolutions, mavait placé sous létroite surveillance de sa cousine Hassna. La tentative dHassan de me contraindre à changer a failli aboutir, à partir du moment où il avait réussi temporairement à méloigner de Philippe. Ou plus exactement cest ma jalousie maladive, quand je vis Philippe dans les bras de son ex, Flavienne, qui parvint à ce résultat.
Ce fût paradoxalement le soir de mes noces avec Hassan que Philippe entreprit ma reconquête, qui permit de reconstruire notre couple candauliste et de faire ainsi échouer la tentative dHassan de me contraindre à changer brutalement et radicalement de mode de vie.
LA VOIE ETROITE DE LA REGULATION
Quand nous avons repris notre vie commune, Philippe et moi ne voulions pas renoncer à notre mode de vie.
Mais nous avions tiré les leçons du passé et cherché comment pratiquer candaulisme et hypersexualité de façon « raisonnable ».
Nous avons retracé ça dans ce que nous avons appelé notre « nouveau pacte candauliste » (voir le récit n°38), une série de « règles » destinées à nous protéger et surtout à protéger notre famille.
Cela ressemble à première vue à un équilibre parfait, sauf que cest plus compliqué dans la pratique. Dabord parce que, du fait des principes que nous nous sommes imposés, mais aussi des contraintes liés à nos charges de famille, ces moments où nous pouvons donner libre cours à nos envies, et donc au candaulisme de Philippe et à mon hypersexualité, sont rares, trop rares à mon goût, un week-end de temps en temps ou des vacances sans les s. Il est clair quil y a le risque permanent de dérapage de ma part, et je reconnais que jai plusieurs fois franchi la ligne, mon écart le plus grave ayant été la liaison avec Nikos en 2016-2017 (voir récit n°17) et les conséquences quelle a eue.
Philippe nest pas Hassan, il ne veut pas me contraindre à changer, dautant quil est toujours aussi candauliste et apprécie toujours autant dêtre lordonnateur de mon plaisir.
Philippe veut éviter les dérapages, me protéger, nous protéger tous les deux et notre famille. Il sait que ce que je mimpose dans ce cadre est difficile et que, si ça se prolonge, cela peut devenir une véritable souffrance. Cela ma conduit quelquefois, parce que jétais à la limite de ma résistance, à le supplier et à obtenir que je puisse « aller en chasse », en sa présence ou quelquefois sans lui. Je sais, à ce moment-là, que je retombe dans la nymphomanie où mavait fait basculer Rachid. Cest aussi ce qui mavait poussé à suivre sur cette plage grecque Nikos et à être ainsi adultère. Je redoute ces instants où je ne pense plus quà une chose, sans me soucier des conséquences : baiser encore et encore.
Je suis dautant plus consciente de la nécessité déviter tout dérapage de cette sorte que, depuis la dernière crise de notre couple, la tolérance de Philippe a montré ses limites.
LE POIDS DE LENTOURAGE DANS LEVOLUTION DE LHYPERSEXUALITE
En ce qui me concerne, deux personnes ont été absolument décisives dans lévolution de mon hypersexualité :
1. Le premier est naturellement Philippe.
Jai déjà dit que la rencontre dune femme hypersexuelle et dun candauliste est évidemment explosive, puisque les pulsions de chaque conjoint répondent aux fantasmes de lautre. Pour Philippe, le candaulisme était devenu, au moment de notre rencontre, un mirage impossible. Ses deux précédentes compagnes, Flavienne et Patricia, lui avaient refusé cette preuve damour quelles ne voyaient que comme un vice. Et voilà quil rencontrait une femme dont la beauté négalait que la liberté des murs. Il a dabord pensé ne pas être à la hauteur de mes attentes au point, pendant des mois, de repousser léchéance, de ne pas répondre à mon invitation à conclure.
Dès le début de notre relation, Philippe a joué franc jeu et na jamais caché son candaulisme. Un fantasme que je navais jamais connu chez mes amants précédents, qui, au contraire, voulaient me garder pour eux. Jai trouvé cela bizarre, quelquefois agaçant, mais aussi excitant quand cétait évoqué au moment de nos ébats.
Jai raconté dans mes premiers récits toutes les tentatives de Philippe pour parvenir à ses fins. Et pourtant, malgré mon envie pressante de céder, et des dérapages graves, jai tenu bon. Il sest écoulé sept ans entre notre rencontre et mon « basculement » dans les bras de Rachid.
Evidemment, on peut reprocher à Philippe davoir fait appel à Rachid, alors quil savait ce dont il était capable. Puis ensuite de navoir pas su mettre fin à cette relation dangereuse, malgré la brutalité dun Rachid qui déversait sur nous sa prétendue haine sociale et qui me poussait vers tous les excès, transformant peu à peu mon hypersexualité en nymphomanie. Cest Hassan, et non Philippe, qui nous a débarrassés de Rachid.
Philippe est lhomme de ma vie et, malgré mes trahisons, malgré un divorce qui avait conclu à léchec apparent de notre premier mariage, mes sentiments envers lui ont toujours demeuré. Jose dire que je laime avec la même force de sentiments que je portais, jeune adolescente, à mon père.
On dira que ces sentiments envers Philippe altèrent mon jugement. Je ne le considère pas comme responsable, ou en tout cas, principal responsable de lépisode Rachid, dautant que, lui aussi, était tombé sous la coupe de ce formidable étalon.
Au moment où jétais sous la coupe de Rachid, personne, pas même Philippe, naurait pu me séparer de mon amant. Il fallait une brutalité égale à celle de Rachid pour y parvenir, mais aussi, mapporter, sur le plan physique, une plénitude au moins égale à ce que mapportait Rachid. Hassan y est parvenu, dès notre première étreinte. A cet instant précis, jétais devenue la femelle dHassan et je navais donc plus besoin de Rachid. Jétais libérée de lui.
Et enfin, comment ne serais-je pas reconnaissante envers Philippe davoir su me reconquérir, et de quelle manière, alors que jétais tombée dans une nouvelle et grave impasse, mariée avec Hassan ? Pour avoir compris, à travers ce que nous avons appelé notre « nouveau Pacte candauliste » que notre couple devait vivre en tenant compte de nos envies, à lui comme à moi, mais en les réalisant avec les précautions indispensables pour nous préserver nous et surtout les s ? Et pour avoir su pardonner mes écarts par rapport à cette parole donnée, avoir choisi de continuer ensemble notre chemin et en avoir assumé, une fois de plus toutes les conséquences ?
Parce que, sans Philippe, jamais je naurais pu vivre mon hypersexualité comme je lai vécue, mais aussi pour tout ce qui nous unit, je veux lui dire ici combien je laime, dans la langue dAphrodite : « S 'agapó, i agápi mou, i kardiá mou, o andras mou, to moró mou »
2. La seconde personne qui a profondément marqué mon hypersexualité, cest naturellement Rachid.
Aujourdhui, bien des années après, je peux enfin en parler sereinement. Je reconnais à Rachid de mavoir fait vivre des expériences que je naurais certainement pas vécues sans lui. Ça ne veut pas dire que joublie le mal quil ma fait, quil nous a fait, encore moins sa brutalité et le fait quil ait profité de moi.
Avant de le rencontrer, ou plutôt que Philippe ne le mette sur ma route, javais déjà eu beaucoup dexpériences sexuelles. Javais plus de trente ans. Et pourtant, je peux le dire : la première fois que Rachid ma prise, dans lascenseur de mon immeuble, jai vécu cela comme un second dépucelage. Jamais je navais connu un tel enchaînement dorgasmes, plus forts les uns que les autres. Jaurais voulu que ça ne cesse jamais et, en même temps, jai cru mourir de plaisir. Je sentais mon sang bouillonner dans mes veines, mon cur exploser dans ma poitrine. Ne pensant plus à lendroit où jétais, à qui jétais, je me suis donnée totalement comme je ne métais jamais donnée. Je nai pas crié mon plaisir, je lai hurlé. Et quand Rachid sest répandu en moi, jai, en effet, une fraction de seconde, perdu connaissance. A partir de là, et pendant toute la période où jétais sous sa coupe, il pouvait faire de moi ce quil voulait. Epouse de Philippe, jétais devenue la femelle de Rachid.
Avec le recul, je ne regrette pas cette expérience. Dans mon parcours dhypersexuelle, elle était peut-être nécessaire et inévitable. Ce qui est important est den être sortie car Rachid mentrainait vers la pente dangereuse de la nymphomanie, jen suis parfaitement consciente.
Javais assez rapidement pris conscience que Rachid navait aucun sentiment pour moi, autre que sa volonté de se « venger » sur nous de sa condition, et donc de sa dangerosité. Et pourtant je nécoutais pas Philippe, quand il tentait de minciter à mettre fin à cette aventure, se reprochant davoir mis ce fauve sur ma route. Je lui répondais que je ne voulais pas et que lui était libre de partir, sil le souhaitait. Je suis reconnaissante à Philippe dêtre resté à mes côtés, même dans ces moments.
Dans ses romans, et notamment la série des Rougon-Macquart, Emile Zola défendait une théorie en vogue à son époque, celle de limprégnation, selon laquelle une femelle conservait pendant toute son existence lempreinte du premier mâle qui la prise. Cette théorie na évidemment aucun fondement, en particulier biologique. Je me suis souvent demandée si je navais pas été en quelque sorte « imprégnée » par Rachid, en ce sens où jai vécu notre rencontre comme un second dépucelage et que jétais sous sa totale domination, dès lors quil mhonorait chaque jour, un peu comme une récompense pour tous les excès auxquels jétais livrée, pour lui obéir autant que pour mon plaisir.
Cest sans doute en ce sens quHassan ma délivré de lemprise physique que Rachid a si longtemps exercé sur moi.
MA CONCLUSION : LE DROIT AU PLAISIR
Lhypersexualité féminine a longtemps été associée à une volonté d'avoir, grâce au sexe, de l'attention et du contrôle sur autrui. C'est intéressant parce que les chercheurs ont choisi une explication narcissique plutôt qu'une explication sexuelle. Comme si les femmes, jen témoigne, ne couchaient pas pour le plaisir !
Les dernières études montrent que les hypersexuelles ont une fréquence élevée de masturbation, ce qui est aussi mon cas, et depuis mon adolescence : là, évidemment, il ne s'agit pas d'attirer l'attention ou de contrôler autrui.
Les femmes hypersexuelles sont-elles désinhibées ou excitées ? La masturbation fournit un élément de réponse : s'offrir plus de plaisir, parce qu'on a envie de plus de plaisir. Les femmes hypersexuelles aiment juste le sexe, à un point où elles prennent des risques, certes, mais mieux vaut prendre des risques pour son plaisir que pour « attirer l'attention ».
Les préconceptions scientifiques en disent quand même long sur le contexte culturel dans lequel nous évoluons : nous sommes en train de doucement découvrir que les femmes hypersexuelles ne sont pas ment dans une logique « sexe contre argent » ou « sexe contre sentiments ». Mieux vaut tard que jamais, n'est-ce pas ?
Les mécanismes psychologiques qui sous-tendent ce type de conduites sont très variables dun individu à lautre. Une activité sexuelle riche peut être une manière de combler lennui, de relâcher la pression, de fuir un quotidien monotone. Elle peut aussi consti un moyen de réassurance sur ses performances, sur sa capacité de séduction. Nombreux sont ceux et celles qui, à travers des aventures passagères, fuient des problèmes de couple, liés notamment à une perte de désir, ou qui, à linverse, tentent de protéger un lien amoureux dun appétit sexuel ne pouvant être comblé par un seul partenaire. Ces aventures sans lendemain peuvent être tendres et affectueuses ou bien déshumanisées, dans ce cas lautre nest quun objet de satisfaction de son propre plaisir.
Cette dimension objectale de la relation nest pas problématique chez lhypersexuel qui reste par ailleurs capable dinvestir profondément et durablement une relation ; ce qui nest pas le cas pour le « sex-addict » dont les carences au niveau de lattachement viennent immanquablement perturber le lien à lautre.
Avoir une relation sentimentale forte et stable est aussi une des différences fondamentales entre lhypersexuelle et laddiction sexuelle. Cest aussi ce qui empêche de basculer. Et de ce point de vue, mon couple avec Philippe a été à la fois accélérateur de mon hypersexualité et garde-fou contre les dérives auxquelles je sais que je peux me laisser aller.
Je vais rassurer à nouveau mes fidèles lecteurs. Après cet exercice dintrospection, qui répondait à un engagement pris envers Philippe mais dont javais aussi besoin, je vais reprendre le cours « normal » de mes récits sur notre couple et la façon dont nous continuons à vivre mon hypersexualité et le candaulisme de Philippe.
Je sais que beaucoup attendent le retour de ces récits. Jespère seulement que les trois textes précédents auront permis de mieux éclairer les textes que jai publiés depuis lautomne 2016 et ceux que je compte encore publier.
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